Une maison tout de blanc vêtue au cœur de Chelsea
Alison Henry, star néo-zélandaise de l’architecture d’intérieur, voit tout en blanc. Sa maison au cœur de Chelsea, loin des idées reçues, démontre qu’il est possible de vivre dans un vaste espace immaculé avec quatre enfants et dans une atmosphère très conviviale.
Pour maximiser les apports en lumière naturelle, des verrières zénithales ont été percées dans les pièces de vie principales, comme ici le salon.
Dans la vaste cuisine-salle à manger s’imposent l’une des six cheminées de la maison et la table de 4 mètres de longueur dessinée par Alison.
La cour devient une véritable pièce à vivre dans le prolongement du salon et de la salle à manger. Créé par Alison, cet espace est fait pour recevoir aux beaux jours.
La cour, espace rare et précieux au cœur de Londres, possède une cheminée d’extérieur, qui rappelle à Alison le style de vie néo-zélandais, son pays d’origine. De part et d’autre, deux larges miroirs agrandissent l’espace.
Arabesques, mobilier blanc ou argenté, tissus crème, cette maison lumineuse pleine de charme décline un style entre classique et shabby chic, so british.
Moquette gris perle en soie, rideaux de lin blanchi et mobilier en bois sculpté, la chambre d’Alison et de Tariq, véritable havre de paix, est vaste et raffinée. Une invitation au repos et à la détente.
L’un des murs de la salle de bains de la spacieuse et lumineuse suite parentale est recouvert d’un immense miroir, ce qui agrandit considérablement l’espace.
La chambre d’enfant d’Anna Cristina, la plus jeune des quatre filles d’Alison, est décorée comme aurait pu l’être celle d’une jeune lady du début du XXe siècle.
Depuis vingt ans, Alison Henry, architecte d’intérieur néo-zélandaise installée à Londres, décore hôtels, yachts... et simples maisons. Celle acquise avec son époux Tariq au cœur de Chelsea disposait déjà de beaux volumes, mais Alison souhaitait davantage d’espace. Elle a donc investi le sous-sol, doté d’une surface 186 m2 encore non exploitée, pour se créer un bureau, puis une salle de sport et un home cinéma. Toutes les pièces de la maison ont été transformées pour décloisonner l’espace au maximum et pour laisser place à la lumière naturelle. Objectif atteint, car la demeure est baignée de lumière du jour, grâce aux immenses fenêtres, baies vitrées et puits de lumière, une rareté à Londres.
Alison a imaginé sa maison libre, informelle, glamour et pensée pour la vie de famille.
Pour ajouter de la clarté aux pièces, la jeune femme a privilégié les teintes claires : blanc, crème et gris perle composent le décor. Au cœur de l’habitat, un patio aménagé entièrement en salon d’extérieur rappelle ses origines néo-zélandaises. Comme il est d’usage de le faire là-bas, elle y a installé une cheminée d’extérieur. Un luxe dont on profite plus rarement à Londres qu’à Auckland !