Une nuit dans un showroom-hôtel dans l'Orne

Dans un salon, le papier peint est une reproduction d’un dessin d’un livre des années 1950 et le canapé, les fauteuils et la table basse ronde design danois de 1950. Sur la table basse sont posés des objets en céramique de Vallauris ; le tapis turc est tissé à la main et le plaid est en cachemire. Le bureau est signé Pierre Paulin et le plafonnier en fer vient de La Corbeille éditions.

Dans une des salles à manger, papier peint (Koziel), suspension Mathieu Matégot, table et chaises en bois Baumann et tapis à carreaux cousus Carpet, le tout au Bazar des Fées.
 

Une collection d’objets de diverses provenances, des années 1950 à 1960, est disposée sur une table en bois des années 1950.

Sylvie Aubry en rêvait et elle l’a fait : elle loue quatre appartements au-dessus de sa boutique où toute la décoration est à vendre.

Dans l'une des chambres, l'un des murs est recouvert de papier peint imitation plaid en laine (Koziel). Suspension (La Corbeille éditions), draps (Decopur), lampe « Jumo » de Charlotte Perriand à droite et tapis (Ikea).

Papier peint en trompe-l’œil (Koziel), tapis (Miho), lampe à poser Boris Lacroix. La table-commode des années 1950 a été chinée.

Dans une des autres chambres du Bazar des Fées : suspension (Marie Christophe), chevets de Florence Knoll, lampes de Serge Mouille, draps (Secret Maison), tableau de Patrick Loste.

Le canapé de style Royère a été chiné à Bellême. La table basse et les lampes signées Mathieu Matégot ont été chinées chez Sylvain Chériau à Mortagne.

Les idées déco à reprendre chez vous

Jouez les années 1950 avec ces tables basses de chez Sylvain Chériau et ces assiettes en céramique de Reichenbach.

Avec ce papier peint en trompe-l'œil (Koziel), vous risquez de tomber en panne de papier toilette sans vous en apercevoir !

"Je crois pouvoir dire que je suis dans le monde de la décoration depuis fort longtemps. Après avoir fondé la boutique Les Fées dans le Marais, à Paris, j’ai été fleuriste au Meurice et au Crillon. Il y a peu de temps, j’ai craqué pour une boutique de 100 m² à Mortagne-au-Perche. Baignée de lumière, elle compte une chambre à coucher, un salon, une salle à manger et un coin cabinet de curiosités qui m’est très cher. Ce qui m’a séduite aussi, ce sont ces quatre appartements (deux de 60 m² et deux de 50 m²) situés au-dessus et accessibles par une porte dans la cour. L’occasion était trop belle d’en faire des «appartements chambres d’hôtes showroom». Je les ai tous réaménagés et meublés avec du mobilier, de la vaisselle et des objets design des années 1950 et 1960. Vous pouvez donc y dormir, mais aussi faire votre marché, car tout y est à vendre !".  Sylvie Aubry.