Le domaine de Huldenberg est un enchantement de calme et de sérénité à moins de 20 kilomètres de Bruxelles. Là où coule la rivière, la vie prend un rythme tout aussi agréable. Située près de la rivière,
la maison se dessine tout en longueur. À l’étage, les chambres et les salles de bains; au rez-de-chaussée, derrière les baies vitrées, le salon, la salle à manger et la cuisine.
L’âme du lieu. Une élégance authentique, un raffinement épuré, un équilibre entre la nature extérieure et les matières intérieures. L’architecte a pris soin de disposer des biorupteurs (interrupteurs automatiques de courant) pour éviter la pollution magnétique dans cette maison vouée au bien-être de ses hôtes.
Face à l’entrée, le décor mural est une reproduction d’une photo publiée en 1956 dans
Paris Match, souvenir d’une rencontre entre Hélène d’Orléans et Edvard de Limburg Stirum, les parents du maître de maison. Pour accéder aux chambres, deux volées d’escaliers se font face à quinze mètres d’écart. Les garde-corps en verre doublé et les marches en bois clair s’intègrent discrètement dans l’espace.
Ouvertes sur la nature
, les pièces
à vivre se traversent en enfilade. Dans la
salle à manger trône une immense table en bois, héritage du château de Wijnegem, propriété de la famille de Katia.
La cuisine noire, réalisée par le designer Michel Penneman, joue la carte du graphisme contemporain. Elle a été fabriquée avec des panneaux de stratifié. Le plan de travail est en pRal© (solid surface acrylate).
Dans toute la maison, les sols sont recouverts d’un béton lissé. Discrètes, des portes coulissantes en bois de zebrano séparent la salle à manger du salon.
La maison a été rénovée de façon quasi passive et très écologique. Aucun tuyau ne passe sous les lits et toutes les chambres sont dotées de biorupteurs afin d’éviter toute influence magnétique néfaste pour la santé.
Dans cette chambre également, une grande attention a été portée à l’installation des câbles afin de protéger le sommeil des gens sensibles aux ondes électromagnétiques
.
Alors que l’eau coule sous la douche
, on peut apercevoir par la fenêtre la cascade de la rivière qui poursuit son chemin.
L’une des baies du salon mène à une terrasse où a été construit un édicule abritant sauna, hammam et douche. Une immense porte en bois préserve l’intimité du lieu.
De cet ancien moulin à papier du XVIIIè siècle, Katia
a fait un lieu de convivialité, un pur concentré de bonnes ondes, alliant pour le meilleur et pour le rire, le charme à la modernité.
La petite histoire
Le sept est un chiffre magique et cela tombe bien car ici, à Park 7, tout l’est, à commencer par la maîtresse de maison qui nous accueille comme si elle recevait des cadeaux. Il aura fallu dix ans de négociations et deux ans de travaux pour transformer ce long bâtiment d’un seul niveau sous bâtière en un petit bijou de luxe. Implantée entre un ancien moulin à papier du XVIIIe siècle, sacrifié pour la cause familiale, et d’anciennes granges, la maison a repris vie avec l’aide de l’architecte Laurence Vander Elst.
Le mobilier contemporain mélangé aux éléments anciens, comme deux lustres cages provenant du château, anime la salle à manger. « Je suis certaine que le fait d’avoir utilisé des éléments non toxiques, voire biologiques, contribue au bien-être des visiteurs », ajoute avec un large sourire Katia de Limbur Stirum.